La contraception d'urgence est une méthode de contraception qui doit être mise en œuvre dans les meilleurs délais si une femme a déjà été victime de viol. En effet, comme le rappel le Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes, elle ne doit être utilisée que si aucune autre méthode de contraception n'a pu être mise en œuvre : "Il ne peut y avoir de prescription de contraception d'urgence par une sage-femme ou par une infirmière." L'efficacité de cette méthode est prouvée, la plupart du temps dans les 30 minutes suivant la prise et la durée de l'efficacité n'est pas limitée. Elle ne peut être prescrite par un médecin que sur ordonnance dans les 24 heures qui suivent le rapport sexuel. Il s'agit d'une méthode à base d'ocytocine injectée dans le sang, qui ne produit pas de règles.
En cas de viol, le médecin peut prescrire le moyen de contraception d'urgence de première intention. Il s'agit d'une méthode de contraception qui doit être mise en œuvre dans les meilleurs délais si une femme a déjà été victime de viol. Il est possible d'en avoir recours sans ordonnance, si les conditions suivantes sont réunies :
L'efficacité de cette méthode est prouvée, la plupart du temps dans les 30 minutes suivant la prise et la durée de l'efficacité n'est pas limitée.
Il existe plusieurs méthodes contraceptives d'urgence, parmi lesquelles on peut citer les méthodes qui se composent de 2 ou 3 comprimés de 100 microgrammes par comprimé, à prendre 120 minutes après le rapport sexuel, la plus connue étant la pilule du lendemain, mais il existe également des méthodes plus anciennes telles que le patch ou les timbres transdermiques d'œstrogènes et de progestatifs dont la posologie est bien moindre que celle de la pilule du lendemain.
Si ces méthodes ont eu l'avantage d'être largement disponibles, elles sont aujourd'hui très controversées. Leur efficacité est remise en cause par différentes études qui concluent que l'efficacité de la pilule du lendemain n'est pas supérieure à celle d'une méthode de contraception plus ancienne.
S'il est bien un produit qui a révolutionné la contraception, c'est la pilule contraceptive. C'est le premier moyen de contraception, et c'est donc la plus ancienne. Elle est constituée de 21 comprimés à prendre en même temps, par voie orale, à prendre à un horaire régulier et à la même heure tous les jours. La prise des comprimés doit se faire en une seule fois et ne peut être fractionnée en plus de 6 heures. L'utilisation de la pilule doit se faire obligatoirement avec un préservatif pour éviter une grossesse. Il est déconseillé d'utiliser la pilule pour lutter contre les infections sexuellement transmissibles.
S'il est déconseillé d'utiliser la pilule contraceptive en cas de certaines contre-indications, ce n'est pas le cas de l'implant contraceptif ou du stérilet. Le principe est de coller un petit morceau de gel contraceptif sur la paroi de l'utérus. La pose de ces dispositifs doit se faire en suivant une série d'étapes très précises :
Le principe de la pose d'un implant contraceptif est simple, il est composé de 2360 progestatifs. Il permet de bloquer l'ovulation et de prévenir la grossesse. Cependant, la contraception est déconseillée en cas de :
En cas de contre-indication à la pose d'un implant, d'autres solutions de contraception sont possibles. En effet, pour les femmes ayant déjà été victimes d'un viol, il existe la possibilité de faire un stérilet qui bloque l'ovulation, ainsi que la pose d'un anneau vaginal qui peut être utilisé 1 fois par jour, comme une pilule. Ces méthodes sont particulièrement recommandées en cas de :
La pose d'un implant contraceptif est déconseillée en cas de contre-indication à la pose d'un stérilet. En effet, comme pour la pilule du lendemain, le stérilet est un moyen de contraception qui est particulièrement efficace, mais il peut entraîner une baisse de la libido, des douleurs pelviennes, des saignements irréguliers ou des douleurs à la pose du dispositif.
Il existe plusieurs autres méthodes de contraception d'urgence. On peut par exemple citer les méthodes à base de progestatifs, qui se composent de deux ou trois comprimés à prendre en même temps, à prendre à un horaire régulier et à la même heure tous les jours. Les progestatifs ne sont pas des contraceptifs qui permettent d'éviter les grossesses mais qui permettent d'augmenter la fertilité.
Il existe également des méthodes qui combinent différents moyens de contraception. Ainsi, la méthode de la diaphragmatique est une méthode de contraception qui associe la prise de pilule contraceptive à un dispositif permettant de vider et de remplir les parties vaginales de l'utérus. La pilule du lendemain peut être utilisée conjointement à cette méthode. La contraception d'urgence peut également être combinée à une contraception hormonale : la pilule ou le patch contraceptif ou encore les timbres transdermiques d'œstrogènes et de progestatifs.
Les règles de prescription de la contraception d'urgence sont assez simples et ne diffèrent pas des règles de prescription de la contraception d'urgence.
En cas de grossesse, il est donc possible de prescrire un moyen de contraception d'urgence à la femme dont le premier rapport sexuel a eu lieu dans les 3 jours suivant la naissance de l'enfant. Cette prescription doit être faite par le médecin qui suit la femme. Les règles de prescription pour la contraception d'urgence sont les mêmes que pour la contraception d'urgence classique. En revanche, la prescription doit être renouvelée tous les 3 mois si la femme a déjà eu un rapport sexuel au cours des 6 derniers mois. Elle ne doit être renouvelée que si la femme est en âge de procréer et n'est pas enceinte.
En cas de viol, la prescription est différente et doit être faite par un médecin dans les 24 heures suivant le viol, mais le médecin ne pourra renouveler la prescription que dans les 24 heures si le délai est dépassé. Il faut noter que le médecin ne peut renouveler la prescription que pour une durée de 3 mois à 6 mois, mais jamais pour plus d'un an.